Fusion nucléaire : le Tokamak WEST bat un record grâce à l'usage de Tungstène

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C'est une nouvelle étape pour la fusion nucléaire : un tokamak du New Jersey a établi un nouveau record de maintien du plasma de fusion. L'appareil, connu sous le nom de WEST (Tungsten (W) Environment in Steady-state Tokamak), exploité par le Commissariat français aux énergies alternatives et à l'énergie atomique (CEA), a utilisé avec succès du tungstène pour envelopper sa chambre de réaction. Le tungstène affiche un point de fusion élevé et améliore ainsi considérablement la capacité du tokamak à maintenir des plasmas chauds à des énergies et des densités plus élevées sur des périodes prolongées par rapport aux tokamaks traditionnels à base de carbone. Cette avancée permet des réactions de fusion plus longues et plus stables, ce qui est évidemment crucial pour le développement de la fusion nucléaire en tant que source d'énergie viable dans le futur (lointain).

Vue intérieure du Tokamak WEST

50 millions de degrés pendant 6 minutes

WEST a pu ainsi maintenir une température du plasma d'environ 50 millions de degrés Celsius pendant six minutes, injectant un total de 1,15 gigajoules d'énergie dans le système.  A noter que les scientifiques du laboratoire de physique des plasmas de Princeton ont utilisé un détecteur de rayons X dans le tokamak afin de surveiller le plasma et évaluer les conditions qui ont facilité cette performance record. La transition vers un environnement tungstène présente certes une configuration à priori plus difficile, mais cette dernière offre aussi des améliorations substantielles dans la capacité du réacteur à gérer une chaleur intense sur la durée. Il semble d'ailleurs que le tungstène soit devenu « tendance » dans les recherches sur les Tokamak : l'Institut coréen de l'énergie de fusion a ainsi modifié son Tokamak KSTAR, qui comprend désormais un inverseur en tungstène. Cette mise à jour a doublé la limite du flux thermique du réacteur, autorisant ainsi des températures encore plus élevées.