Trump compare l'administration Biden à la « Gestapo », la police politique de l'Allemagne nazie

Par Le Nouvel Obs avec AFP

Publié le 6 mai 2024 à 8h30, mis à jour le 6 mai 2024 à 8h56

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Aux Etats-Unis, l'ex-président républicain Donald Trump, qui brigue un nouveau mandat, a intensifié ses accusations d'instrumentalisation de la justice par l'administration de son successeur démocrate Joe Biden en la comparant à la Gestapo, la police politique de l'Allemagne nazie, ont rapporté dimanche 5 mai les médias américains.

Des propos dénoncés par la Maison-Blanche et l'équipe de campagne de Joe Biden. « A l'inverse de faire écho à la rhétorique consternante des fascistes, de déjeuner avec des néonazis et d'alimenter des théories conspirationnistes démystifiées qui ont coûté la vie à de braves officiers de police, le président Biden rassemble le peuple américain autour de nos valeurs démocratiques communes et de l'Etat de droit », a déclaré Andrew Bates, porte-parole de la Maison-Blanche.

L'équipe de campagne du démocrate avait auparavant fustigé, dans un communiqué, les tirades du candidat républicain : « La campagne de Trump tourne seulement autour de lui, de sa fureur, de sa vengeance et de ses mensonges. »

Trump fustige les procureurs qui instruisent les dossiers contre lui

Devant un parterre de cadres et de donateurs républicains, Trump, candidat à l'élection du 5 novembre, a accusé samedi les démocrates de « diriger une administration de Gestapo » lors d'un discours dans sa propriété de Mar-a-Lago, en Floride. Et il a de nouveau vilipendé les procureurs qui instruisent les dossiers contre lui, selon les propos cités par les médias dont le « New York Times » après l'obtention d'un enregistrement audio fourni par un donateur de la campagne.

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Visé par quatre procédures pénales distinctes, dont une pour laquelle il comparaît depuis le 15 avril à New York, Donald Trump dénonce à l'envi une « chasse aux sorcières » ourdie par l'administration démocrate pour l'éliminer de la course à la présidentielle. La Maison-Blanche a nié toute implication dans les procédures judiciaires en cours.

Par Le Nouvel Obs avec AFP