Mille mercis, Monsieur Pivot

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Conversation souvent entendue dans les années 1970, 80, 90 :

« Es-tu libre demain soir ?

- Désolé. Demain, c'est vendredi, c'est Pivot
.

- Oh, pardon. J'avais oublié. J'annule tout. »

C'était un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.

Ma génération, les précédentes et les suivantes ne sortaient jamais le vendredi soir : « On avait Pivot », c'est-à-dire Apostrophes puis Bouillon de culture, les deux grandes émissions littéraires qu'il présenta et que l'on regardait religieusement sur la deuxième chaîne.

Bernard Pivot avait réinventé le salon du XVIIe siècle, mais un salon ouvert à tout le monde, sans pédanterie, où le Français moyen se sentait chez lui puisque l'animateur de télé se présentait lui-même comme un Français moyen, rigolard, bon vivant, grand amateur de foot e...

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