Trois start-up sur quatre sont prêtes à enfreindre le droit du travail

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Les start-up se font épingler sur les réseaux sociaux pour leurs pratiques managériales. kieferpix - stock.adobe.com

Semaine de quatre jours, vacances illimitées, transparence, hyperflexibilité… Les jeunes pousses aiment se démarquer en adoptant des pratiques RH innovantes. Mais, pour les salariés, ce n'est pas toujours le bonheur assuré. Certains dénoncent les humiliations, les horaires sans fin et les licenciements abusifs.

Sur le compte Instagram Balance ta start-up, dédié à «la libération de la parole dans l'écosystème des start-up», les langues, en effet, se délient. Les anciens salariés racontent les horaires à rallonge, les burn-out en série, les fautes graves ou les insuffisances professionnelles inventées pour licencier sans bourse délier, mais aussi les violences verbales, le turnover accéléré, le sentiment d'être un salarié Kleenex, vite jeté...

Les témoignages, sérieux et étayés, citant des start-up connues, ne sont pas très éloignés de l'univers décrit par le réalisateur Bruno Podalydès, dans sa comédie, Les 2 Alfred. En moins drôle, on y retrouve les patrons gourous, le culte de la parole crue, l'exigence d'engagement total pour l'entreprise, avec son corollaire, les rituels imposés même en dehors du travail.

L'envers du décor

Les start-up n'ont certes pas l'exclusivité des mauvaises pratiques managériales. Elles ne sont pas les seules à enfreindre le droit du travail ou à mettre sous pression leurs collaborateurs dans l'espoir de maximiser les résultats. Mais l'image qu'elles renvoient…

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