« Ils viendront, c'est une certitude » : l'Arménie craint une guerre « à grande échelle »

→ Оригинал (без защиты от корпорастов) | Изображения из статьи: [1]

Il est soudain embarrassé. Discuter à l'extérieur présente un risque. Il avise un banc sous une tonnelle et s'y assoit. « Je ne veux rien montrer du doigt car ils nous voient », dit-il. Khatchadour Baghdassarian, 65 ans, est le maire de Nerkin Hand, un hameau de quarante-cinq âmes entouré de collines boisées. De vieilles maisons de brique rose, rafistolées à l'aide de bouts de tôle, s'étalent dans la vallée jusqu'à la fin du chemin de terre, là où commence une prairie verdoyante.

Du linge sèche sur des balcons. Nul ronflement de tracteurs, nul chant d'animaux, nul cri d'enfants… Les quatre gamins du bourg se terrent chez eux. Nerkin Hand vit dans le silence. Et la menace. « Il y a quatorze positions militaires autour de nous, explique le maire d'un coup de menton circulaire, sans compter...

Cet article est réservé aux abonnés. S'identifier

La newsletter international

Tous les mardis à 11h

Recevez le meilleur de l'actualité internationale.

Merci !

Votre inscription a bien été prise en compte avec l'adresse email :

Pour découvrir toutes nos autres newsletters, rendez-vous ici : MonCompte

En vous inscrivant, vous acceptez les conditions générales d'utilisations et notre politique de confidentialité.