Un homme abat son voisin de deux coups de fusil en Gironde

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Même si l'enquête ne fait que débuter, « il apparaît qu'un conflit de voisinage latent depuis quelques années entre le mis en cause, la victime et la mère de ce dernier serait à l'origine du drame » indique le parquet de Bordeaux. Jeudi, un homme de 55 ans a été tué de deux coups de fusil de chasse sur la commune de Toulenne (Gironde), par son voisin de 59 ans.

La brigade de gendarmerie de Langon est intervenue sur place « suite à des coups de feu tirés rue de Vincennes » et les militaires ont entendu « deux détonations » à leur arrivée, indique le parquet de Bordeaux. Sur place, ils constataient la présence d'un homme au sol, ensanglanté auquel ils pratiquaient un massage cardiaque dans l'attente de l'arrivée des secours médicaux. Malgré les tentatives de réanimation de ces derniers, l'homme décédait peu après.

La prise en charge de son chien anticipée

En parallèle, les gendarmes recevaient l'appel d'un homme se présentant comme l'auteur des faits. « Il demandait à l'opérateur un délai de dix minutes avant de sortir de son domicile, sans arme. » Il était alors interpellé et placé en garde à vue. Dans son domicile, les militaires découvraient un fusil à canon superposé à deux coups de calibre 12 mm posé sur la table avec des documents préparés pour la prise en charge de son chien.

Le médecin légiste dépêché sur place concluait à la présence d'au moins deux gerbes de plomb ayant touché le défunt dont une gerbe de plomb au niveau thoracique avec des impacts à la tête.

Une plainte pour violence le 22 avril dernier

Le conflit de voisinage entre les deux hommes n'avait jusqu'alors fait l'objet d'aucune plainte jusqu'au 22 avril dernier, précise le parquet, date à laquelle le mis en cause était venu déposer plainte contre son voisin de 55 ans pour des faits de violences sans ITT, commis le 22 mars, soit un mois auparavant. « Au terme de sa déposition, lui-même déclarait aux gendarmes qu'il n'y avait jamais eu de violences physiques entre lui » et son voisin auparavant.

A ce stade, la victime comme l'auteur présumé des faits, sont inconnus de la gendarmerie et de la justice. « De nombreux actes restent à réaliser et l'audition du mis en cause est en cours » ajoute le parquet. L'enquête, confiée à la brigade des recherches de Langon, est ouverte des chefs de « meurtre, violence avec usage ou menace d'une arme sans incapacité », au préjudice notamment de la mère du défunt présente sur les lieux, et d'un voisin venu lui porter secours afin de l'extraire de la zone dangereuse pour la mettre à l'abri des tirs.