Les infos de 18h - Fraude : quelles sont les professions les plus épinglées par la DGCCRF ?

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En 2023, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a réalisé 95.000 contrôles. Dans son bilan de l'année dévoilé ce vendredi 3 mai, elle note une cascade de fraudes, en particulier au sein de certaines branches. Sont notamment concernés les influenceurs, oubliant parfois de préciser qu'ils ont reçu un petit chèque de la marque en question. Un influenceur contrôlé sur deux est en infraction pour des publicités déguisées, des promotions de placements financiers risqués ou de chirurgie, ce qui est interdit.

Les syndics de copropriété font, eux aussi, font partie des mauvais élèves : 65 % des contrôles débouchent sur des infractions. "C'est vraiment des frais cachés, c'est-à-dire des syndics qui donnent des frais sur des prestations qui sont déjà couvertes par leur forfait, explique-t-elle. Une sorte de double facturation. Il faut s'assurer là aussi que tout ça soit très clair pour les gens qui sont dans ces syndics". 

Dans ce rapport, les tatoueurs sont également pointés du doigt. Le problème étant l'encre qu'ils utilisent : un tiers des 34 produits analysés sont non conformes et même dangereux, avec un taux de plomb supérieur au seuil autorisé. Enfin, le secteur de la rénovation énergétique est aussi ciblé. Là encore, une entreprise sur deux est en infraction. Un réseau presque mafieux a même été démantelé l'an dernier, avec 16 salariés condamnés à des peines de prison.

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Logement - La réponse sera-t-elle au niveau de la crise historique du logement ? Le gouvernement dévoile ce 3 mai un projet de loi pour tenter, notamment, de trouver de la place pour les 2,6 millions de Français qui espèrent trouver une place en HLM.

Marseille - Les habitants de la cité des Ramilles n'en peuvent plus : depuis le 16 avril, les appartements de 44 copropriétaires sont privés d'eau chaude, de gaz et de chauffage. Le bailleur, Foncia, assure tout mettre en œuvre pour apporter la solution la plus pérenne possible, estimant que les copropriétaires n'avaient pas voté en faveur d'un budget qui aurait permis de faire face aux augmentations des tarifs d'électricité et de gaz.  

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