En IMAGES. "Il ne va plus rien me rester", déclare la propriétaire de l'une des maisons parties en flammes, à la rue Peynier de Pointe-à-Pitre - Guadeloupe la 1ère
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Pointe-à-Pitre brûle à nouveau. Cette fois, ce sont plusieurs habitations de la rue Peynier qui sont les proies des flammes. Sur place, les pompiers tentent d'empêcher la propagation du sinistre et d'éteindre le feu, les policiers sécurisent le secteur et les badauds, médusés, filment la scène. Selon le bilan du SDIS, cinq pompiers ont été blessés ; deux ont failli être tués par l'effondrement d'un mur. Nadine Fadel, avec Christian Danquin et Eric Stimpfling
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Publié le 5 mai 2024 à 11h45,
mis à jour le 10 mai 2024 à 12h40
Une fois de plus, une habitation du centre-ville de Pointe-à-Pitre a pris feu ; très vite, d'autres ont aussi été impactées. L'incendie a eu lieu à la rue Peynier ; il a débuté en fin de matinée, vers 11h00. Les pompiers sont sur place, de même que la police nationale qui sécurise les lieux. Les riverains sont sous le choc, mais encore plus les propriétaires des maisons qui ont brûlé. Il ne va plus rien me rester. On dit que c'est matériel, mais c'est toute une vie qui est partie ! (...) Samuelle Leffet, propirétaire sinistrée Samuelle Leffet, proprétaire sinistrée
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©Christian Danquin - Guadeloupe La 1ère
D'autres trépignent d'impatience sur le trottoir, constatant l'ampleur des dégâts. Dès lors, les pompiers en prennent pour leur grade. (...) Toutes les maisons sont en train de bruler ! Françoise Bénito-Espinal, belle-fille d'une propriétaire sinistrée Le Service départemental d'incendie et de secours (SDIS) a déployé 50 sapeurs-pompiers des casernes de Morne-à-L'Eau, Petit-Bourg, Sainte-Rose et des Abymes, dont 17 officiers, 6 camions et la grande échelle. Il a fallu attaquer les flammes d'en bas, comme d'en haut, depuis divers points autour du sinistre. Le vent a joué les trouble-fêtes, en poussant le feu en direction du quai des croisières. Le bilan humain fait état de cinq pompiers blessés, dont deux qui ont failli laisser la vie dans l'effondrement d'un mur. Peu avant 15h00, le feu a été circonscrit, mais pas éteint ; il a ainsi cessé de progresser. C'est toujours le même scénario, le feu part d'une maison qui est inhabitée, en bois en plus... Félix Anténor-Habazac, directeur du SDIS Guadeloupe Félix Anténor-Habazac, directeur du SDIS Guadeloupe
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©Christian Danquin - Guadeloupe La 1ère
Très rapidement, des dizaines de photos et vidéos circulent sur les réseaux sociaux. En cette journée dominicale (05 mai 2024), les riverains montrent la scène. Sur les captations, de temps à autre, on entend des explosions. De telles images ont comme un air de déjà-vu, au regard de la récurrence des incendies sur place. À LIRE AUSSI :
Une épaisse fumée noire s'échappe du brasier ; la colonne est visible à des kilomètres à la ronde.
Le feu est parti d'une maison abandonnée, au n°30 de la rue Peynier.
Le risque de propagation des flammes était d'emblée important et, en effet, cinq à six bâtisses ont été détruites, dont une ancienne école maternelle et la maison Forier, qui avait déjà été victime d'un incendie, en février 2019. Par ailleurs, au moins deux voitures garées dans la rue ont été détruites.
Fort heureusement, excepté une personne incommodée par la fumée, il n'y aurait pas eu de victime parmi les riverains ; en revanche, des soldats du feu ont été blessés.
Le SDIS constate qu'une fois de plus, le feu est parti d'une maison à l'abandon, que les habitants disent régulièrement squattée.