Grand Prix de Miami | Max Verstappen (Red Bull) victime de la quille qu'il a heurtée ? - Eurosport

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Max Verstappen a donné l'alerte de suite. "J'ai heurté cette quille au virage 15. Checkez l'aileron avant", a demandé le leader du Grand Prix de Miami dimanche, à son muret. "Adhérence faible, j'ai encore bloqué les roues !", a-t-il averti, au 28e des 57 passages imposés lors de la 6e manche du Championnat du monde 2024.

De mauvais humeur, le triple champion du monde a tout perdu au tour suivant, lorsque la voiture de sécurité s'est placée devant le capot de sa RB19 n°1, alors que le nouveau leader, Lando Norris (McLaren) s'apprêtait à rentrer au stand pour un arrêt "gratuit".

Puis, au 30e tour, on a compris que "Super Max" est en grande difficulté en ce dimanche floridien. Incapable de contenir l'hémorragie chronométrique derrière la McLaren de Lando Norris, le futur vainqueur. "Je n'arrive à faire tourner la voiture. C'est un désastre !", a-t-il maugréé, encore une fois, au 39e tour.

Dégâts au plancher

Impuissant devant le rythme de la monoplace de Woking, il s'est contenté de la deuxième place car il n'était pas non plus de taille à lutter contre des forces invisibles de la physique. "Des fois on gagne, des fois on perd, a-t-il admis au micro de Jenson Button. Aujourd'hui a été compliqué avec les 'medium'. Ça n'a pas été très bien, aussi bien que prévu. Quand on a stoppé et que j'ai entendu les temps de McLaren derrière, je savais qu'ils étaient très rapides. Quand on est passé aux 'dur', Lando avait beaucoup plus de rythme que moi. Ce relais a été difficile. Mais bon, dans un mauvais jour je suis quand même deuxième ! Survirage, sousvirage, manque de d'adhérence… C'est quelque chose qu'il faut qu'on comprenne. Ce n'est pas notre week-end le plus fort en termes de rythme de course."

Il n'en a pas parlé, mais la quille percutée dans le virage n°15 a peut-être scellé son destin. "Max a été un peu malchanceux de récolter des dégâts au plancher en heurtant le cone au 21e tour, a réagi son patron, Christian Horner, dimanche. Il s'est bien débrouillé pour maintenir sa position, mais cela a été difficile pour lui de s'en remettre."

Le boss de Milton Keynes a aussi insisté sur le fait qu'avant l'incident, il arrivait à creuser l'écart sur les McLaren d'Oscar Piastri et Lando Norris. L'écurie communiquera peut-être sur le déficit aéro engendré mais ça ne changera rien au constat de base : Red Bull n'est jamais parvenu à équilibrer ses monoplaces de tout le monde et son pilote a payé cash l'une de ses rares erreurs de la saison.