L'administration Biden digne de la « Gestapo » ? Trump oblige la Maison Blanche à réagir

→ Оригинал (без защиты от корпорастов) | Изображения из статьи: [1] [2]

L'ex-président américain visé par quatre procédures pénales distinctes a accusé la Maison Blanche d'instrumentaliser la justice.

POOL / Getty Images via AFP Donald Trump, ici au tribunal pénal de Manhattan, a comparé samedi 4 mai l'administration de Joe Biden à la « Gestapo » de l'Allemagne nazie.

POOL / Getty Images via AFP

Donald Trump, ici au tribunal pénal de Manhattan, a comparé samedi 4 mai l'administration de Joe Biden à la « Gestapo » de l'Allemagne nazie.

ÉTATS - UNIS - Un dérapage de plus. Donald Trump, ex-président américain visé par quatre procédures pénales distinctes, a comparé samedi 4 mai l'administration de Joe Biden à la « Gestapo », la police politique de l'Allemagne nazie, rapportent plusieurs médias américains dont le New York Times et le Washington Post. Des propos qui n'ont pas manqué de faire vivement réagir la Maison Blanche.

Devant un parterre de cadres et de donateurs républicains, réunis dans sa propriété de Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, Donald Trump a aussi accusé les équipes de Biden d'instrumentaliser la justice, selon un enregistrement audio obtenu par le New York Times.

« La campagne de Trump tourne seulement autour de ses mensonges »

La Maison Blanche et l'équipe de campagne de Joe Biden n'ont pas tardé à réagir. « À l'inverse de faire écho à la rhétorique consternante des fascistes, de déjeuner avec des néonazis et d'alimenter des théories conspirationnistes démystifiées qui ont coûté la vie à de braves officiers de police, le président Biden rassemble le peuple américain autour de nos valeurs démocratiques communes et de l'État de droit », a déclaré Andrew Bates, porte-parole de la Maison Blanche.

L'équipe de campagne de Joe Biden avait auparavant fustigé, dans un communiqué, les tirades du candidat républicain : « la campagne de Trump tourne seulement autour de lui, de sa fureur, de sa vengeance et de ses mensonges ».

Avant cette comparaison sans fondement, le candidat républicain à l'élection présidentielle de novembre a fustigé que les diverses inculpations qui le visent dans plusieurs États étaient orchestrées par la Maison Blanche. Depuis des mois, il dénonce à l'envi une « chasse aux sorcières » ourdie par l'administration démocrate pour l'éliminer de la course à la présidentielle.

Dans son discours à Mar-a-Lago, Trump s'est aussi plaint à plusieurs reprises du procès pénal à Manhattan, auquel il retourne ce lundi. Il est poursuivi pour 34 falsifications de documents comptables qui auraient servi à dissimuler un paiement de 130 000 dollars à l'ancienne star de films X Stormy Daniels, pour acheter son silence sur une relation sexuelle qu'elle affirmait avoir eue avec lui en 2006. La Maison Blanche a nié toute implication dans les procédures judiciaires en cours.

À voir également sur Le HuffPost :