« Vente forcée », « hors de prix »… À la maternité, les photos au forceps qui font polémique

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Dans leur maison, à Vallauris (Alpes-Maritimes), Pascaline et Mathieu examinent les photos de leur bébé, née à la fin de l'été. Le souvenir les émeut. Le prix, lui, leur reste en travers de la gorge : « 105 euros pour 15 tirages de mauvaise qualité. On s'est vraiment fait avoir ! » Le couple voulait en acheter cinq, mais la commerciale aurait refusé. « Elle nous a dit : Soit vous prenez les quinze, soit zéro ! » Comme eux, de nombreux parents dénoncent les méthodes « agressives » de Babyvista, société spécialisée présente dans près de la moitié des 450 maternités françaises.

Pour Pascaline et Mathieu, tout commence par une visite inopinée. Le 10 août, deux jours après l'accouchement, on frappe à la porte de leur chambre à la maternité. « Bonjour, c'est la photographe ! » Mathieu se souvient de l'irruption « gonflée », du discours « mielleux », pour finalement une séance pliée en dix minutes : « À aucun moment, on ne nous demande notre avis. » La photographe les informe qu'une commerciale viendra plus tard leur présenter les clichés chez eux. C'est la « règle ». Entendu. Pascaline prend rendez-vous.