Les élus du Réseau français des villes éducatrices réagissent aux annonces de Gabriel Attal sur la jeunesse

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Les élus de l'association du Réseau français des villes éducatrices ont réagi aux récentes annonces de Gabriel Attal concernant la jeunesse. Ils réclament « une politique éducative ambitieuse » et non pas « de mesures répressives ».

Les élus de l'association du Réseau français des villes éducatrices (RFVE), dont la présidente est la Brestoise Émilie Kuchel, réagissent aux annonces de Gabriel Attal. (Photo d'illustration Le Télégramme/Lionel Le Saux)

Dans un communiqué de presse, les élus de l'association du Réseau français des villes éducatrices (RFVE), dont Émilie Kuchel, adjointe au maire de Brest en charge de l'éducation, est présidente, se sont émus des dernières annonces faites par le Premier ministre Gabriel Attal concernant la jeunesse. Ces dernières, s'indignent-ils, « font référence aux devoirs, aux obligations, à la punition […] et dessine l'idée d'une jeunesse dont on se méfie, qu'il faudrait contrôler. Pour nous, les besoins des enfants peuvent être en danger lorsque le seul horizon est la répression ».

Plusieurs villes bretonnes dans le réseau

Sept villes de la région Bretagne figurent dans ce réseau français des villes éducatrices : Brest, donc, et Le Relecq-Kerhuon dans le Finistère, Lannion (22), Lorient et Lanester (56) ainsi que Rennes et Saint-Jacques de la Lande (35). Elles dénoncent également les manques de moyens auxquels doivent faire face aussi bien l'Éducation nationale que les associations qui proposent des temps éducatifs, l'éducation spécialisée et la protection de l'enfance ou encore les structures de santé mentale. « En somme, tous les acteurs éducatifs institutionnels ou associatifs, dont le maillage devrait permettre de faire tenir la jeunesse avec le reste de la société, et non pas contre, ont été délaissés par l'État depuis de nombreuses années », poursuivent les élus du RFVE. « Nous continuerons à favoriser partout où c'est possible l'éducation par rapport à la répression, et nous demandons au Premier ministre de revoir ses positions en mettant en place un véritable dialogue avec les acteurs de terrain », concluent-ils enfin.